{ my mother told me I had a chameleon soul, no moral compass pointing due north, no fixed personality; just an inner indecisiveness that was as wide and as wavering as the ocean... }

♢ Age: Vingt-deux ans déjà. Parfois le temps passe un peu trop vite. Date et Lieu de Naissance: Né à Hoston Grove le vingt-deux avril 1992.  Nationalité│Origine(s): Américain. Son père est américain pure souche et sa mère tire ses origines des Pays-Bas, d'où le blond de ses cheveux. Métier│Etudes: C'est compliqué. Il aimerait vivre de la peinture, mais c'est une cause perdue. Il a tenté le commerce, ça n'a pas marché, d'une certaine manière. La drogue par contre, est son gagne pain depuis maintenant quelques annéeS. Statut Economique: écrire ici. Statut social: écrire ici. Avatar: écrire ici.✓ Solitaire, grognon, jaloux, cynique, orgueilleux, impulsif, compréhensif, tolérant, affectueux, attachant, protecteur.

● do you want to build a snowman ?
01. Malgré les dires et les apparences, Athenis est loin d'être le fêtard des grandes foules. Il ne trouve aucun plaisir à se retrouver au milieu de personnes inconnues et transpirantes de sueur. Il préfère de loin les choses intimistes. 02. Il ne résiste pas aux femmes et se laisse laisse facilement entraîner par ses (mauvaises) fréquentations. 03. En tant que bon fils, Athenis a fait des études de commerce et s'est spécialisé dans la finance. Après quelques temps, il a lâché l'affaire et s'est rendu compte qu'il jouait un rôle plus que tout. Ayant toujours eu une passion pour le dessin et la peinture, il s'est réorienté sur sa passion, quitte à perdre son temps sur des choses sans avenir.

● somewhere only we know



On ne peut pas dire que je ne sois pas du coin. On ne peut pas non plus dire que j'ai passé toute ma vie ici. Après avoir passé mon enfance la plupart de mon adolescence à Hoston Grove, j'ai pris mon envol il y a huit mois de ça. Un envol précipité, irréfléchi, qui ressemble pour à plupart des gens à une fuite, et un refus des réalités. Certaines erreurs sont anodines et d'autres vous changent à jamais. Il y a un moment où on ne peut plus accumuler les erreurs sans conséquences. Je suis tombée dans une spirale et me suis fait prendre à mon propre jeu. À vouloir jouer aux têtes brûlées, j'ai foncé droit dans le mur. Un deal de drogues dures et me voilà à l'arrière d'une voiture de police. En une nuit, tout se passe très vite. Un ultimatum. Partir ou pourrir.

Je n'arrive toujours pas à déterminer si partir a été une erreur. Une partie de moi se rassure toujours avec non, l'autre crie un oui brûlant. On dit souvent que l'on fait ce que l'on pense juste. C'est exact. Si nous passons outre le fait que l'on fait ce qui est juste pour nous, notre confort. ' Athénis, tu vas te faire coffrer ' Plus simple de partir que de croupir en prison. Chez certaines personnes l'altruisme domine, il faut croire que ce n'est pas mon cas. J'ai préféré lâchement ne penser qu'à moi. À peine parti, j'entendais déjà Maia me cracher mes quatre vérités. Mais les erreurs font grandir dans la plupart des cas. J'ai accusé le coup comme il se doit. Je pensai être fort et débrouillard. Mais il s'est révélé que sans mon entourage je n'étais pas capable de grand chose. Je n'ai pas supporté la rupture aussi bien qu'on peut le croire. Je ne connaissais pas grand chose du monde. Tout me semblait tellement grand. Mais il était temps de se prendre en main. Un périple de huit mois le longs des routes américaines. Entre petits jobs et deals, je me contentais de petits hôtels, de voitures loués et de stop. Le seul avantage de cette errance : les femmes. Toutes aussi pressées que les autres, elles ne demandaient pas même plus qu'une nuit. De toute manière j'étais déjà un con fini dans l'esprit de Maia, alors autant faire passer la chose plus facilement. La peinture n'en parlons pas, rien n'est sorti d'un tube. Juste quelques croquis et dessins. Pitoyable, j'étais pitoyable.

Du jour au lendemain, je me suis retrouvé désabusé. Il était temps de rentrer à la maison. Hoston reste le genre d'endroit où l'on finit toujours par revenir. Mi-campagne, mi-bourgeoise, elle est comme mon port d'attache. On fait cette danse. Je pars, je reviens, et ainsi de suite. Je n'ai pas oublié un brin des paysages et couleurs qui composent cette ville, elles sont toujours les mêmes. En ce qui concerne les habitants et mon cercle de proches, c'est une autre paire de gant. Le temps passe et rien ne reste stable. Rien ne se perd, tout se transforme en quelque sorte. Partir d'ici a laissé un goût amer dans la vie de mes proches, un goût de rancune. La rédemption sera des plus chaotiques.

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