Don't Walk On The Grass
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Ethan Halstead

Ethan Halstead

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MessageSujet: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMar 27 Mai - 14:37

©️ crédit american heist. ○ crédit daughter//still.

~ ethan (ford) halstead ~
{hate is spitting out each others mouths,
but we're still sleeping like we're lovers.}

Age: trente-et-un ans, et déjà tout vu et tout vécu, même si son comportement laisse parfois penser le contraire. trente-et-un ans, et déjà fatigué de la connerie humaine. Date et Lieu de Naissance: nouvelle-orléans, état de louisiane, usa. pour ce qui est de la date, c'était un certain trois de janvier, un vendredi si ses souvenirs sont bons. Nationalité│Origine(s): américain par sa mère, irlandais par son paternel, origines qu'il ne revendique pas toujours à juste titre, il en est fier, c'est tout, même sans savoir pourquoi. Métier│Etudes: il aurait voulu être joueur de hockey professionnel, ou peut-être de baseball, là-dessus, il a toujours été indécis. avec les revenus de ses parents et sa volonté à toute épreuve, il aurait pu se permettre une carrière de sportif. mais en grandissant, il s'est rendu compte que ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait, et aussi curieux que cela puisse paraître, les attentats du onze septembre ont été comme un déclic pour lui. il a alors fait des études de médecine en école militaire pour devenir chirurgien traumatologue. aujourd'hui, il exerce dans le civil, à l'astoria hospital d'hoston grove. Statut Economique: aisé, si ce n'est plus. Statut social: fiancé qui n'est plus sûr de rien à ce jour. Avatar: hayden christensen.
✓ ethan, c'est avant tout quelqu'un d'altruiste. il est du genre à faire passer les autres avant lui-même, et ça lui a souvent causé des ennuis. il était autrefois assez crédule, mais aujourd'hui, il est plutôt du genre réaliste, et a perdu un de peu de son optimisme d'avant, ce qui ne l'empêche pas d'être toujours aussi souriant. autre point notable, c'est qu'ethan est quelqu'un de consciencieux et réfléchi, surtout dans son travail où, il le sait, il n'a pas le droit à l'erreur. un travail qui le met constamment sous pression, face auquel il a toujours fait preuve de sang-froid et de patience, jusque là, même devant les cas les plus désespérés. car oui, ethan, c'est aussi quelqu'un de borné, qui s'est trop souvent fait remarquer pour sa franchise et son sarcasme ; mauvais perdant certes, mais excellent joueur quoi qu'il arrive. à côté de cela, il est plutôt curieux, et s'intéresse facilement à tout et à n'importe quoi et autant dire que ça aussi, ça n'a pas toujours été un cadeau. en somme, c'est quelqu'un de sociable le ethan, quelqu'un avec qui on peut parler de tout, de n'importe quoi, mais pas de lui.

● do you want to build a snowman ?
quand il était petit, il était naïf ; pas naïf comme un enfant, bien plus crédule que la moyenne, ce qui lui a valu bien des brimades qui lui passaient par-dessus la tête à l'époque ~ il est né avec une cuillère en argent dans la bouche, il en a très tôt eu conscience, ce n'est pas pour autant qu'il s'est montré capricieux. à quoi bon, de toute façon, on ne lui a jamais rien refusé ~ il apprécie l'art, sous toutes ses formes, avant il aimait traîner dans les musées, les expositions à new-york. aujourd'hui, il aime encore regarder en silence une toile, apprécier un vieux film, tout ce qui peut l'éloigner d'une réalité qu'il ne contrôle plus vraiment ~ ce qu'il aime par-dessus tout, c'est la musique, du vieux rythm'n'blues en passant par un bon rock, il ne pourrait pas vivre sans musique, même s'il est bien piètre danseur ~ toujours considéré comme excellent par ses pairs dans le domaine médical, ethan a toujours souffert d'un cruel manque de confiance en lui, qui l'a poussé à continuellement exiger le meilleur de lui-même. mais c'est fatigant, de vouloir atteindre une perfection qui n'existe pas ~ il aime aller courir le matin, tôt; avant d'entamer une lourde journée de boulot à l'hôpital ~ il parle plus ou moins bien le dari, résidu de son expérience sur le front afghan, et ça ne lui est plus d'aucune utilité ici ~ jeune, il jouait au hockey en amateur, et d'après son entraîneur, il avait les capacités pour finir pro. aujourd'hui, il lui arrive de penser qu'il regrette d'avoir décliné cette proposition ~ après être passé près du burn-out, ethan est tombé dans des vices qui l'ont détruit peu à peu, il s'est renfermé sur lui-même, et il est devenu instable. hoston grove, c'était pas prévu. c'était un nom qu'il avait repéré sur la carte. l'occasion de recommencer à zéro. et puis, il a rencontré zara, zara qu'il aime, zara sa fiancée. et aujourd'hui, il se remet à douter, et il se laisse bouffer par son passé, encore ~ sur la base en afghanistan, une des choses qui le faisait tenir, c'était la lecture. les bouquins ont aidé à faire passer de choses qui lui paraissaient insurmontables, parce que ça lui permettait de s'évader. mais aujourd'hui, lire, c'est plus suffisant ~ il ne parle plus à ses parents, il ne parle plus à personne de ce qu'il considère comme son ancienne vie, en fait. il lui arrive de leur envoyer un message tous les trente-six du mois, pour s'assurer qu'ils sont encore en vie, au moins. la seule personne avec laquelle il communique encore, c'est sa soeur, et encore ~ il est toujours secret quant à son passé, il n'aime pas en parler, et même elle, même zara, elle est pas au courant de tout. et de toute façon, à ses yeux, c'est pas nécessaire de s'étendre là-dessus ~ autrefois, ethan aurait été tout simplement incapable d'être violent - match de hockey mis à part. mais l'armée l'a changé, et a fait de lui quelqu'un de plus impulsif, de plus instable. ce n'est pas pour autant qu'il est enclin à frapper à la moindre insulte, non. c'est juste qu'il s'est affirmé, et peut-être pas dans le bon sens ~ sa plus grande peur, c'est de finir seul. de vieillir seul, de mourir seul. ça le terrorise ~ il aime bien regarder zara quand elle peint. quand elle lit. quoi qu'elle fasse, en fait. ou du moins, il aimait bien. car à ce jour, il a déjà du mal à la regarder en face ~ il a longtemps rêvé de se marier, de fonder une famille, de vivre tranquille dans un patelin comme hoston grove, d'y vieillir, et d'y voir ses petits-enfants y grandir à leur tour. mais tout ça, ça tend chaque jour plus vers une lointaine utopie, un rêve inaccessible, une illusion fumeuse ~ avant, il ne fumait pas. maintenant, ça lui arrive occasionnellement, quand il est nerveux, qu'il s'ennuie profondément ~ il a toujours eu peur de prendre l'avion, peur qui s'est renforcée avec les événements du onze septembre, ce qui compromet plus ou moins ses envies de tour du monde.

● somewhere only we know


~ life is for the living, in the water.


Tes yeux azuréens perdus dans le vague, tu le regardes sans vraiment le voir, tu l'entends sans vraiment le comprendre. Il s'en rend bien compte, alors il finit par bredouiller quelque chose que tu ne cherches même pas à déchiffrer, et il s'en va. Où va-t-il ? Qu'importe. Plus rien n'a d'importance. Ni le nombre de morts, ni celui des rescapés. Ni la brûlure sur ton bras, pas plus que ton treillis trempé. Tu te laisses fondre contre le mur carrelé, blanc, maculé des traces que tes mains poisseuses ont laissé dessus. Mains tremblantes, mains crispées, qui tiennent tes genoux fermement, ramenés contre le reste de ton corps. Ta tête s'appuie finalement contre la surface froide, dans ton dos. L'eau coule, imbibe tes vêtements, et le sang s'échappe lentement en un long filet rougeâtre jusqu'à l'évacuation. Encore fébrile, tu lèves le regard vers le néon, là-haut. T'essayes de réfléchir, mais il y a toujours ce brouillard dans ton esprit. Tes oreilles qui sifflent, et ce sang qui n'est pas le tien ; ce sang qui s'étend sur ta peau, ce sang que tu n'arrives pas à enlever. Mains appuyées contre tes tempes, tu fermes les yeux, tu fais le vide. Tu tentes d'oublier cette odeur de rouille qui te monte à la tête, d'oublier le goût du sable et de la poussière. Et la seule chose qui te revient à l'esprit, c'est la dernière fois que t'as eu ta sœur sur Skype. Cette fois où tu lui as dit que ta webcam marchait pas, pour pas qu'elle te voit pleurer, pour pas qu'elle s'inquiète. Tu te souviens lui avoir dit que tout se passait bien ici, en Afghanistan. Que tu t'y plaisais, que c'était ce que tu voulais faire de ta vie, même si New-York te manquait un peu. C'est pas faux, aider les autres, ça a toujours été ta vocation. L'altruisme, le don de soi. Mais jusqu'à quel point ? Au point de s'en oublier soi-même, apparemment. Oublier que t'es pas capable de tout encaisser, que t'es pas un surhomme, et que même si t'as jamais eu la prétention d'en être un, tu te comportes comme tel. Au début, c'était facile de se détacher des drames du terrain : tu connaissais personne. Mais aujourd'hui, c'est plus pareil. Aujourd'hui, tu connais des afghans, tu connais des soldats, et c'est ce qui fait que l'échec est d'autant plus amer. Tu glisses tes doigts dans tes cheveux, tu étends des jambes par terre et tu essayes de respirer, de te calmer. De te dire que c'est pas si grave, et comme le reste, tu passeras bien par-dessus. Mais cette fois, c'est pas comme les autres. C'est plus violent. Ça te prend aux tripes, et t'as du mal à t'en relever. Tu t'es jamais senti aussi mal, suite à une mission en extérieur. Faut dire que t'avais jamais imaginé que ça puisse foirer à un tel point, que tu sois confronté à de tels choix. Les situations à multiples victimes, t'en as entendu parler en théorie, c'est tout. Peut-être que t'aurais dû t'y préparer, prendre ça plus au sérieux. « Sergent, vous allez bien ? » Tu relèves la tête vers la personne qui vient de rentrer, tu serres un peu les dents. Parce que, quoi que tu répondes, ce ne sera qu'un mensonge de plus sur ta santé mentale. « Oui. » Tu te redresses, restant appuyé contre le mur. Tu fixes l'autre avec un manque d'expression sur tes traits qui te dépasse. « Vous rentrez au pays ce soir. » Et puis, tes yeux s'illuminent. Pas parce que t'es heureux non. Parce que t'as l'impression qu'ils te prennent pour un autre de leurs jouets cassés qu'ils renvoient sur le grand continent. Mais t'es pas un dommage collatéral toi normalement ; t'es celui qui les répare. « Non c'est bon, ça va. J'ai encore du boulot ici, j'pense que ce qui s'est passé aujourd'hui en est la preuve. » L'homme en face de toi soupire, secoue un peu la tête. Il n'est, de toute évidence, pas d'accord. « C'était pas une proposition Halstead. Vous rentrez. Ce soir. »



~ i don't recognize this street, but i know you care.


Tu t'es longtemps demandé ce qui était pire. Te renvoyer du front, et que tu pètes un câble ici, à New-York. Ou te laisser là-bas, et que tu finisses par en devenir fou. Aujourd'hui encore, t'as pas vraiment de réponse à donner. Tout ce que tu sais, c'est que depuis que t'es revenu aux États-Unis, ta vie t'échappe. Tu contrôles plus grand chose ; non, tu ne contrôles plus rien du tout même. Tu regardes ton existence qui se décompose en un millier de pièces que tu n'arrives plus à rassembler. Que tu ne cherches plus à rassembler, en fait. Tu laisses juste faire, parce que quelque part, t'as peut-être plus la force pour tenir. Peut-être qu'au final ton père avait raison ; t'aurais pas dû intégrer l'armée, t'aurais dû faire chirurgien dans le civil. Ça paye mieux et c'est moins dangereux. Mais il a fallu que tu le contredises, comme toujours, il a fallu que tu lui tiennes tête. Et aujourd'hui, il en rit bien, ah ça, y'a pas à dire. Ta mère n'ose pas se prononcer elle, elle se contente de rester loin de vos échanges un peu trop secs parfois, entre toi et ton paternel. Et au milieu de ce bordel constant, il y a ta sœur qui ne sait pas vraiment de quel côté se ranger. Tantôt, elle donne raison à ton père sans forcément le vouloir, et d'autres fois, elle va te soutenir quoique tu dises. Mais les trois quarts du temps, elle préfère le silence et la passivité de ta mère. Alors te raccrocher à la sphère familiale ? Et pourquoi, pour qu'on t'enfonce un peu plus la tête sous l'eau encore ? Inutile, t'es déjà en train de te noyer de l'intérieur, de toute façon.  Puis, quand t'es rentré, tu savais plus ou moins que tu pourrais pas compter sur ta famille. Alors, tu t'étais dit qu'il y aurait toujours ta petite-amie, qu'il y aurait toujours Hallie, pour te redonner le sourire, pour t'aider et te dire que la vie s'arrêtait pas là, que t'étais encore capable de quelque chose. Aujourd'hui, t'es presque sûr qu'elle t'a trompé, et qu'elle continue d'ailleurs, mais ça te passe bien par-dessus la tête. Tu fais le type qui s'en rend pas compte, tu joues les grands naïfs. Tout simplement parce que tu te sens pas de crier, de t'énerver. T'as déjà trop donné, et ça, ils ont pas l'air de s'en apercevoir. Alors tu te laisses juste aller, tu te laisses emporter par ton passé. Tu tombes dans l'alcool, la clope, les jeux d'argent. Tu te découvres des vices, et il en vient un moment où t'es plus capable de dire non, alors tu acceptes et puis c'est tout. C'est tellement plus simple. Tu t'enfonces dans la connerie et tu refuses d'ouvrir les yeux, parce que vivre ainsi, c'est tellement plus facile que de regarder tes erreurs en face, que d'essayer de lutter contre un courant qui t'emportera un jour où l'autre. Y'a même des fois où tu disparais pendant deux ou trois jours, sans prévenir personne. Puis tu reviens, comme ce soir, tu te pointes comme une fleur devant chez toi. Hallie ouvre la porte, elle te jauge avec un peu de mépris, et tu t'écrases. Enfin, ça, c'est ce qui se passe normalement, parce que ce soir, il semblerait que te regarder comme si t'étais rien, ça suffit plus. « C'est bien, au moins tu finis toujours par revenir, t'étais où encore ? » Tu peux pas t'empêcher de sourire. « Pas là. » La claque part, tu tournes un peu la tête sous le coup, et tu soupires profondément, sans rien ajouter. « T'es vraiment trop con Ethan. » Nouveau soupir, et tu relèves le regard vers elle. « Tu crois que j'ai besoin de toi pour le savoir, ça ? » Elle serre les dents, elle s'énerve. Et ce qui l'insupporte sûrement le plus, c'est que toi, tu restes incroyablement calme. « T'es vraiment – » Elle a pas le temps de t'en dire plus que tu la coupes dans son élan. « Tu veux pas arrêter de me prendre la tête et juste me laisser rentrer ? J'suis crevé là. » T'es imbuvable. T'as pas la prétention d'être devenu quelqu'un de bien de toute façon. « T'as encore bu, c'est ça ? » Tu secoues la tête, mais tu sais que t'es pas convaincant. De toute façon, elle a raison, elle le sait. Tu ne comprends même pas pourquoi elle pose la question. « C'est trop Ethan. Trop. » Et t'as pas le temps d'en placer une qu'elle te claque la porte au nez, prenant bien soin de fermer le moindre verrou. Un long soupir t'échappe, et tu tapes sur la porte une première fois. « Allez bébé, c'est bon, j'suis désolé... » Que tu t'efforces de dire avec empathie. Tu sais qu'elle est encore là. Tu vois l'ombre de ses pieds se découper dans la lumière de l'entrée, derrière la porte. « Dégage Ethan ! » Tu fronces les sourcils, tu frappes à la porte plus fort encore. « Ouvre Hallie ! » C'est limite si tu ne tambourines pas contre la porte. « Ouvre putain ! » Et puis, au bout d'un moment, tu t'arrêtes. Parce que tu sens que tu vas vraiment passer la nuit dehors si tu continues comme ça. « Pars Ethan, pars, ou j'appelle les flics. » Tu donnes un coup sec contre la porte. T'as plus envie de sourire, plus envie de t'excuser. « C'est ça ouais. J'me casse. Pour de bon. Et ça t'arrangera bien, ça arrangera Jimmy aussi, dis pas le contraire. » Puis, quand tu juges que tu as assez fait de dégâts, tu descends les trois marches du porche, et tu t'éloignes dans la rue, dans la nuit. Tu t'en vas, oui. Où ? T'en sais rien. Tu t'en vas, et c'est tout ce qui compte vraiment.



~ his eyes, his eyes are full of love. forgive him.


Tu pensais errer longtemps. T'échouer dans une ville comme Las Vegas, tout dépenser, tout ce que t'avais, finir par t'attirer des ennuis, et t'en aurais crevé. Quelle belle perspective d'avenir. Hoston Grove, c'était pas vraiment sur ta route. C'était qu'un point choisi au hasard sur la carte. Et jamais tu te serais douté que ça aurait changé ta vie à ce point. Trois heures du matin, tu regardes par la fenêtre de votre chambre, assis sur le bord du lit. Un an, c'est ce qu'il t'a fallu pour tomber amoureux de cette fille. Un an, c'est ce dont t'as eu besoin pour retrouver confiance en toi, pour redevenir quelqu'un, à ses côtés. Elle s'est certainement jamais rendue compte à quel point t'étais mal, quand tu l'as rencontrée. Faut dire qu'elle t'a vite redonné le sourire, en fait. Elle t'a redonné ta joie de vivre, elle t'a poussé à faire les bons choix. Tu t'es reconstruit petit à petit à côté d'elle. Et aujourd'hui seulement, tu peux prétendre vivre comme l'homme que t'aurais dû être depuis des années, et pas comme le fantôme que tu te contentais d'être il y a deux ans de cela. Tu t'es épris de cette femme sans même t'en rendre compte ; au début, tu te disais que les relations sur le long terme, c'était plus pour toi. Elle t'a ouvert les yeux, elle t'a prouvé le contraire, et de jour en jour, tu t'en es amouraché un peu plus encore. Un an et demi. C'est le temps qu'il a fallu pour que tu la demandes en fiançailles, pour qu'elle dise oui, et qu'enfin, tu te rendes compte que non, t'avais pas tout fichu en l'air, ta vie avait encore un sens. Mais aujourd'hui, qu'en est-il ? Tu ne sais plus trop. Tu l'aimes, c'est une certitude, t'as jamais douté de ça. Tu sais que ta vie ferait bien des envieux ; tu es chirurgien en hôpital dans la ville où tu vis, grande maison, belle voiture, tu partages ton quotidien avec une femme exceptionnelle. Mais il semblerait que ton passé soit toujours là, quelque part. Que doucement, il revienne, il s'immisce entre vous deux, et se fasse une nouvelle place dans ta vie. Tout allait plutôt bien pourtant, jusqu'à il y a six mois, quand tu as été convoqué au tribunal militaire pour témoigner par rapport à ta dernière mission désastreuse. Ce bond dans ton passé, c'était pas une bonne idée, et tu t'en rends compte encore aujourd'hui. Puisque depuis, tu n'as de cesse d'y penser ; et si tu étais en train de passer à côté de ta vraie vie ? Peut-être que tu t'obstines, peut-être que chirurgien en opex, ce n'est vraiment pas fait pour toi. Mais tu te poses de plus en plus de questions, et quelque part, ça te fait mal au cœur de douter. Parce que te ré-engager, ça impliquerait l'abandonner elle. Abandonner tout ce que tu as reconstruit. Pour peut-être une nouvelle désillusion ; regarde donc, l'autre jour encore, en salle d'opération, tu as eu un moment d'absence qui aurait pu se révéler dangereux, si l'opération n'avait pas été bénigne. Et quelque part, tu te dis que ta vie, c'est ici, c'est maintenant, et pas en Afghanistan, à danser entre les mines. Alors parfois tu doutes. Parfois, t'as besoin de t'éloigner – peut-être un peu trop ces derniers temps. Pour réfléchir, et parce que c'est dur de la regarder dans les yeux, c'est dur de lui dire que tu l'aimes, quand tu doutes, quand t'as peur de t'engager. Tu as pris l'initiative pourtant, mais aujourd'hui, t'as peur. Peur de tout foutre en l'air. Peur de tout rater, encore. Peur de la perdre, et de te perdre en chemin, à vouloir te souvenir d'un passé que tu ferais mieux d'oublier.  

Spoiler:



Dernière édition par Ethan Halstead le Dim 1 Juin - 14:44, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMar 27 Mai - 14:43

la chanson ≡ our love was made for movie screens.  3969600039
merci encore, obviously I love you ≡ our love was made for movie screens.  4204431033  ≡ our love was made for movie screens.  1086533517 
et bienvenue. ≡ our love was made for movie screens.  1494142203
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Theo Rollins

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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMar 27 Mai - 15:15

Bienvenue parmi nous. I love you
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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMar 27 Mai - 17:38

très bon choix de scénario ! puis avec hayden... ≡ our love was made for movie screens.  1086533517 
sinon, bienvenue et bon courage pour ta fiche !
 ≡ our love was made for movie screens.  3430034594
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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMar 27 Mai - 18:07

bienvenue ici mon mignon et c'est un excellent choix d'avatar que tu as fais là. I love you
je te réserve hayden jusqu'au premier. ≡ our love was made for movie screens.  3969600039
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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMer 28 Mai - 15:28

CE CHOIX DE OUF DE MALADE MENTAL  ≡ our love was made for movie screens.  1706426874 ≡ our love was made for movie screens.  1086533517 
Bienvenue ici et n'hésites pas si besoin  ≡ our love was made for movie screens.  1494142203 
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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMer 28 Mai - 23:11

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.  ≡ our love was made for movie screens.  4139939251 
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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyDim 1 Juin - 14:46

Merci beaucoup à tous pour votre accueil.  ≡ our love was made for movie screens.  3969600039 ≡ our love was made for movie screens.  1086533517 et puis faut dire que niveau avatars, vous assurez quoi, y'a de ces bouilles, c'est trop rare de les voir.  ≡ our love was made for movie screens.  2196052199 encore merci en tout cas.  ≡ our love was made for movie screens.  3430034594 J'en profite pour dire que ma fiche est terminée. I love you
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MessageSujet: Re: ≡ our love was made for movie screens.    ≡ our love was made for movie screens.  EmptyMar 3 Juin - 12:09

Je te valide, très jolie fiche  ≡ our love was made for movie screens.  4146437077 
tu aurais du poster dans le sujet adéquat on t'aurais validé plus vite  Smile
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