{feel our bodies dance like it'll never stop.}

♢ Age: tu n'es même pas encore majeur, et pourtant tu trouves le moyen de te pourrir le vie, de te tuer à petit feu. tu n'as pas besoin de loi, d'autorité, tu es libre, et pourtant tu es emprisonné dans ta liberté, tu as vingt ans, mais on dirait que tu en as quarante. on te force à être ce que tu n'es pas et tu vis mal cette situation, tellement que tu finis par te mettre toi-même un arrêt de mort. Date et Lieu de Naissance: ta ville natale, celle qui t'accompagne dans chacun de tes mouvements, tu y es né et y vis encore maintenant. hoston grove t'accueille, mais dans le mal, tu sens cette mauvaise influence, tu avais en confiance en cet endroit, jamais pour toi il ne t'arriverais quelque chose là-bas et pourtant ton père y est mort et tu as fais la rencontre de personnes qui n'auraient jamais dû croiser ta route. ce jour où ton père a pleuré et où ta mère t'a tenu fort dans ses bras était un douze mai, une journée que tu ne fêtes plus depuis que ton père vous a quitté. Nationalité│Origine(s): ton père était américain, il l'a toujours été, tu as donc hérité de son sang et de ses origines. à cela s'ajoute ta mère qui est franco-américaine, tu as donc du sang français qui coule dans tes veines, non pas que tu n'as jamais essayé d'apprendre la langue. Métier│Etudes: lorsque ton père est mort, c'est à dire il y a un an, tu venais tout juste de commencer des études de commerces que tu as plaqué cinq mois après. la pression de tes frères et de ta mère t'ont mené à devoir tout arrêter. tu gagnes de l'argent comme tu peux, notamment en devenant une dealeuse de stupéfiants, tu sais que c'est mal, et tu sais qu'un jour tu te feras attraper, mais c'est le seul moyen que tu as trouvé pour nourrir ta mère et ton petit frère. Statut Economique: à vrai dire vous les smith vous n'avez jamais été riche. vous n'avez jamais roulé sur l'argent et autrefois tu ne t'en plaignais pas. maintenant que ton père est mort et que ta mère s'est jetée dans la gueule de l'alcool, les impôts et les dettes deviennent de plus en plus difficiles à être payés. tu essayes de relever ton nom de famille, de ne pas le laisser se rouler dans la poussière, mais c'est difficile, bien trop difficile. Statut social: tu as gouté à l'amour une fois et il t'a mené à ce que tu es, une pauvre fille blessée. tu as donc décidé d'être célibataire, mais de garder cette situation se montre plus difficile que prévu étant donné que tu tournes autour d'un homme, un homme qui t'attire bien trop et qui n'a pas l'air de te voir comme toi tu le vois. parfois tu te dis que de finir vieille fille ne serait pas plus mal. Avatar: la magnifique gabriella wilde.✓ attentionnée ★ douce ★ souriante ★ drôle ★ positive ★ débrouillarde ★ indépendante ★ vulnérable ★ naïve ★ innocente ★ perdue ★ téméraire ★ charismatique ★ extravertie ★ rancunière ★ susceptible ★ sauvage ★ à l'écoute ★ impatiente ★ tolérante ★ elle est devenue sarcastique ★ fière ★ têtue et bornée.

● do you want to build a snowman ?
tu t'es toujours senti bien dans ta peau, du moins avant la mort de ton père, tu étais plutôt belle, populaire au lycée et extravertie. tu ne manquais jamais d'amis ou encore de petits-amis, tu avais une belle vie, une vie que tu ne voulais pas perdre. ★ il y a un an tu as perdu ton père et mon dieu que tu en as souffert, ça a été un coup de couteau dans le dos, tu ne t'y attendais pas, lorsque tu as décroché le téléphone et qu'on te l'a annoncé tu es tombé dans les pommes. ★ on te dit souvent que tu es fragile, frêle et que tu ne pourrais pas vivre dans ce monde injuste, mais en réalité tu as du faire face à tant de choses dans ta vie qu'il est difficile pour toi d'imaginer quelqu'un t'écraser étant donné que la pire chose qui pouvait t'arriver vient de s'abattre sur toi. ★ tu es belle, tu es gentille et pourtant quelque chose cloche, toi qui étais si extravertie, toujours de bonne humeur, tu as fini par te transformer en quelque chose d'aigri, tu n'es plus la même maia, bien au contraire, tu es devenu une menteuse qui plus est une voleuse. ★ tu as un frère jumeau avec qui tu t'entends bien, du moins avant la mort de ton père, il est parti en vrilles à sa manière, tu as fais de même, mais les conséquences de tes actes seront sûrement plus néfastes que les siennes. ★ depuis un an ta mère ne bouge plus, elle reste à la maison et boit, de façon à ce que tu l'entends vomir le soir alors que tu essayes de dormir, tu l'entends gueuler pour rien, pleurer en criant le prénom de ton père et ça te fait mal, tellement mal. ★ il y a huit mois tu as rencontré un garçon dont tu es tombé amoureuse, il t'en a fait voir de toutes les couleurs, mais il était sincère, malgré sa mauvaise influence. il t'a appris à boire, à fumer, puis à vendre et à gagner ta vie illégalement. puis du jour au lendemain, il est parti, t'a abandonné pour une autre fille sûrement. à nouveau tu t'es senti trahi, mais surtout abandonné, depuis ce jour tu t'es promise de ne plus jamais tomber amoureuse, chose qui semble être facile maintenant qu'aucun homme n'ose t'approcher.

● somewhere only we know
Tu es dans un café et tu souris à tout le monde, tu rigoles, tu discutes. Une journée normale, un moment particulier, mais peu original, quelques amis rassemblés autour d'une table, et toi en train de faire la bonne copine, la fille qui n'a pas de problème et qui vit librement, tellement que tes parents te lâchent la grappe. Ton père tu l'aimes, tellement, tu peux tout lui dire, tu ne sais pas pourquoi mais parfois tu as l'impression qu'il est ton meilleur ami, qu'il comprend tes faits et gestes et pour rien au monde tu ne changerais de père. Ta mère est heureuse et follement amoureuse de son mari, elle t'adore et te le montre, malgré le fait que vous vous disputez souvent. Ton grand frère est un idiot, mais en fin de compte tu l'aimes, plus que tout, il te protège et ne t'a jamais laissé tomber. Ton jumeau est ta moitié, la personne avec qui tu t'entends le mieux, vous faîtes les quatre cents coups ensemble et vous semblez être le diable réunis. Puis ton petit frère, caesar, garçon sensible, mais que tu essayes de protéger du mieux que tu peux. Vous les smith vous semblez être parfait, une belle famille réunie qui s'aime, qui s'adore et pourtant un jour tout va basculer, ce jour qui semble si banal. Alors qu'une amie te tend son verre de bière, tu refuses, car tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu veux vivre sainement, ton père t'a appris ça, il dit que tu vivras plus longtemps et beaucoup plus joyeusement en choisissant une vie saine plutôt que de te laisser aller dans le flot de la connerie de l'adolescence. Tu lui dis non de la tête, avant de te concentrer sur la conversation qui vient tout juste de débuter sur ce garçon que tout le monde appelaient le diable, il était dans leur même promotion et était bien différent de vous. Élèves modèles, mais surtout très studieux, les quelques rebelles ne vous plaisaient pas, vous les méprisiez. Soudain tu entendis ton téléphone sonner, tu le sortis de ta poche et vis le nom de ta mère, lentement tu appuyas sur le bouton décrocher et posas le portable sur ton oreille. (…) Tes yeux s'ouvrent avec difficulté, tu es allongé, les jambes en l'air avec un goût de sang dans la bouche. Tu essayes de te relever, mais tu vois la tête de ta meilleure amie se pencher au-dessus de toi en te disant des mots que tu ne comprenais pas. Tu étais presque léthargique, tu ne pouvais pas bouger, ni crier, tu voyais les gens s'activer autour de toi alors que tu restais immobile. Alors que tu reprenais lentement tes esprits tu te souviens. Tu te souviens de ce que ta mère venait de te dire au téléphone et machinalement tu te relèves brusquement en faisant de gros gestes, puis tu commences à pleurer, à sangloter, à crier de douleur, car ça te fait mal, horriblement mal. Ta meilleure amie s'approche de toi et tente de te calmer, mais tu dis des choses insensées, tellement qu'elle croit presque que ton père est mort, alors elle te répond « mais non, maia tout va bien, ne t'inquiète pas. » mais tu continues à pleurer, des milliers de larmes coulent sur tes joues, puis une ambulance arrive, tu refuses qu'on te porte, qu'on t'emmène à l'hôpital, tu dois êtres là pour eux, pour ta famille alors un pompier te dit « tout va bien, ça va. » puis tu le gifles, tu deviens presque hystérique, puis soudain quelque chose te pique et tu t'endors, dans un sommeil sans rêve.

Tu le regardes te dessiner et tu souris lentement en tirant une latte sur ta cigarette. Il est le diable, ou du moins c'est comme ça que tes anciens amis le surnommaient. Cela fait maintenant quatre mois que ton père est mort tu as coupé les ponts avec ton ancien groupe, ils te rappelaient trop de souvenirs douloureux, puis lui est arrivé, celui qui t'a sauvé de ton horrible solitude. Tu ne parles pas encore d'amour, mais il te fait remonter la pente à sa manière, il t'a fait découvrir l'alcool et malgré le fait que tu vois ta mère sombrer dedans, tu comprends très bien, tu la vois se tuer à petit feu, mais parfois tu aimerais faire de même. Ton grand frère est parti de la maison, se retrouvant avec sa petite-amie, il est parti loin, il t'a abandonné et tu as pris ça si mal. Ton jumeau, lui n'est pas à tes côtés, il fait la fête, se lamine la santé, mais qui pourrait bien lui en vouloir ? Tu fais la même chose, vous qui étiez une si belle famille, vous êtes une famille décousue, une famille blessée, torturée par la perte d'un être cher. Tu regardes la pendule qui pend au-dessus de sa tête et tu te dis qu'il est temps que tu ailles en cours, mais tu n'en as aucune envie, tu veux tout plaquer, car de toute façon ta mère ne travaille plus et malheureusement l'argent ne pousse pas sur les arbres. T'as envie de partir loin, de t'enfuir, ou tout simplement de remonter dans le temps pour revoir ton père, lui parler, lui dire au revoir comme tu rêves tant de le faire depuis qu'il est parti. Quatre mois qui ont été comme un enfer, et pourtant tu essayes de remonter la pente, mais tu as plutôt l'impression de trébucher sur chaque obstacle qui te passe devant le nez. Ton amant relève le menton pour te regarder sous toutes les coutures avant de dire « arrête de penser à lui maia, ça te fais du mal je le sais, et j'aime pas te voir comme ça. » tu essayes vainement de sourire, mais même ça te paraît être une épreuve, alors tu te contentes de prendre la marijuana qui se trouve sur la table de ton petit-ami et de commencer à te rouler un joint. Même si ton père est mort, tu as constamment l'impression de voir son regard sévère sur toi, lorsque tu fumes, tu bois, tu fais des conneries, mais si ça ne lui plaît pas, il n'avait qu'à pas te laisser seule contre tout le monde. Tu entendais constamment les paroles encore alcoolisées de ta mère à propos de ton avenir, que tu devais t'occuper de cette famille, trouver l'argent être la personne responsable puisqu'on ne pouvait compter que sur toi. Pendant deux mois tu avais tenté de faire du mieux que tu pouvais, mais en réalité tu n'avais fais que manger la sable, car faire comme si de rien était paraissait impossible maintenant, tu sombrais, mais tu sombrais de manière à tout oublier. Tu allumas le joint dans ta bouche, puis tu tiras une latte avant de regarder ton homme, celui que tu pouvais voir comme sauveur avant de lui répondre « je ne pense pas à lui, je pense seulement à toi, et au fait que tu prends une éternité à me dessiner. » c'était un artiste, un artiste qui était obligé de se retrouver dans une école de commerce alors qu'il détestait ça. T'avais envie de t'enfuir à ses côtés, éviter toutes tes obligations, mais tu n'avais pas trouvé le courage, tu étais trop lâche, trop stupide pour te lever et faire quelque chose de ta vie. Le diable, comme tu aimais encore l'appeler te regarda en souriant et dit « tu es la perfection, mon tableau doit donc être parfait. » tu rigolas, car tu savais très bien que tu étais loin de la perfection, tu étais même l'inverse.


Tu te réveilles avec un mal de crâne assommant, dans un lit inconnu à côté d'un garçon que tu n'as encore jamais vu. Tu te lèves avec difficulté avant de te diriger vers la salle de bain où tu espères pouvoir trouver un doliprane, tu trébuches de nombreuses fois sur des habits qui traînent par terre, mais tu arrives enfin à destination. Tu ne sais pas exactement où tu es et ce que tu fais là, puis tu te rappelles de quel jour vous êtes, le jour de la mort de ton père, un an auparavant. T'as envie de pleurer, mais tu refuses de le faire, tu as laissé glisser trop de larmes sur tes joues, et tu devrais commencer à faire ton deuil. Ton diable, l'homme que tu aimais t'avais lâché deux mois plus tôt, il avait disparu du jour au lendemain et tu n'as jamais eu de ses nouvelles pourtant tu avais essayé de l'appeler, de lui envoyer des messages, mais plus rien, le néant. Ça t'avais fais tellement de mal, il était le seul qui pouvait te faire remonter la pente, ou du moins c'est ce que tu avais pensé, jusqu'au jour où il t'avait abandonné. Tu n'avais plus de mère, son sang qui s'était transformé en torrent d'alcool, ton grand frère qui ne donnait plus de nouvelle, ton jumeau toujours occupé à faire autre chose au lieu d'accepter de te voir et ton petit frère en pleine dépression lui aussi. Une famille détruite, la mort était une sale garce et tu ressentais encore ce goût amer de vodka qui te le rappelait chaque matin. Malgré le fait que tu n'étais plus cette fille gentille, tu avais fini par accepter ton sort, ta misérable vie qui se résumait à boire, fumer, puis à vendre, car oui tu t'es adonné à une nouvelle activité, celle de vendre des stupéfiants et parfois de voler. Tu t'es trouvé une nouvelle bande avec qui traîner et c'est sûrement ton pire cauchemar dont tu ne pouvais plus sortir, tu as fais des conneries et bientôt tu vas en ressentir les conséquences. Ton père n'est plus là pour t'aider, personne ne voudrait t'aider de toute façon. You're a mess. Un tas de merde. Tu assumes, ou non, tu nies, tu nies que tu n'es plus rien, juste une petite fille perdue dans ses propres problèmes. Tu retrouves tes esprits et te rappelle que tu es chez le mec qui te courtise depuis déjà une semaine, tu récupères rapidement ton pantalon et ton pull, tu attrapes ta sacoche, puis tu t'enfuis, tu pars puisque c'est la seule chose que tu sais encore faire. Ton portable sonne et tu décroches, tu entends la voix familière de ton frère à l'appareil. « maia j'ai besoin de toi, je crois qu'elle va s'étouffer dans son vomi. » ton petit frère est affolé et tu sais très bien de qui il parle, ta mère qui devait sûrement encore avoir bu trop d'alcool. D'une voix calme tu lui réponds « j'arrive tout de suite, allonge la sur le côté ça l'empêchera d'avaler quoi que ce soit. » puis tu commences à marcher rapidement, car même si tu as appris à détester cette femme qui était autrefois ton modèle, tu la comprends et elle reste ta mère, et la perdre elle aussi tu ne peux pas, non tu ne veux pas.

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