{t'es romantique comme un ciel sans étoiles}

♢ Age: elle est âgée de vingt-cinq ans, au bonheur des uns, au malheur des autres. Date et Lieu de Naissance: elle est née un certain 12 décembre à Hoston Grove. Nationalité│Origine(s): elle est de nationalité américaine, mais possède des origines irlandaises par son père. Métier│Etudes: elle a fait de grandes études de commerce. A présent, elle représente la marque Lancôme aux Etats-Unis. Statut Economique: la demoiselle est aisée et ne manque de rien. Statut social: elle est célibataire. Avatar: Holland Roden.✓ Lorsqu'on la croise dans la rue, on remarque tout de suite cette jeune femme charismatique, hautaine et fière. Elle ne montrera que son côté intouchable, indestructible à travers son sarcasme et son ironie. Cependant, sous sa carapace, elle est très sensible et a peur de la solitude. Colérique, elle sait ce qu'elle veut. Elle est toutefois très dévouée pour ceux qu'elle aime et a une grand coeur. Son coeur a simplement été noirci pour se protèger de la violence de son beau-père.  .

● do you want to build a snowman ?
Elle rêve de faire le tour du monde. Si elle n'avait pas son travail qui lui plait énormément et qui la retenait ici, et surtout ses proches, elle s'enfuierait. ☼ Son père est décèdé lorsqu'elle avait treize ans. Elle a vraiment eu du mal à s'en remettre. ☼ Elle a tendance à boire un peu trop pour oublier ☼ Elle déteste qu'on lui dise ce qu'elle doit faire ☼ Elle est accro au shopping. ☼ Elle a un chat, Cerise, qu'elle aime beaucoup ☼ Elle parle l'anglais, le Français et l'Allemand. D'ailleurs quand elle s'énerve, elle parle allemand pour que personne ne la comprenne. ☼ elle a longtemps planifié de tuer son beau-père. Elle s'est défilée au dernier moment. ☼ Si elle reste ici, c'est aussi pour surveiller que ce monstre ne fasse pas du mal à sa mère. ☼ Elle n'a jamais vraiment été proche de sa demie-soeur par alliance. Cependant, elle soupçonne que cette dernière soit amoureuse d'elle. ☼ Il y a un an, son grand frère à disparu. Elle a très peur pour lui, qui trempait dans des histoires de drogues peu claires. Il lui ai d'ailleurs arrivé de l'aider. ☼

Spoiler:

● somewhere only we know


Charles Monroe.  La petite Cassie avait bien dit mal à lire ces quelques lettres sur la pierre tombale de son père. Cela faisait maintenant trois mois. Trois semaines qu’un stupide accident de voiture avait emporté ce père de famille. Et les larmes de Cassiopea ne cessaient de couler, sous le regard inquiet de sa mère et de son frère. Assise par terre, elle restait des heures, silencieuse, à regarder cette pierre. Elle se remémorait les bons souvenirs, les moins bons, bref, tous leurs moment. Elle se souvenait que c’était lui qui lui avait appris à faire du vélo, lui qui lui avait appris à se défendre des vilains garçons, lui qui l’avait consolée quand rien n’allait.  Bref, c’était son père, et il lui manquait terriblement. Après tout, les Monroe formaient une famille parfaite, la famille dont tout le monde rêvait. Des parents aimants, aisés, sympathiques, drôles, qui chérissaient leurs enfants et leur offraient une éducation hors pair. Un fils prodige, presque surdouée, et une petite fille tout aussi douée, avec un don indéniable pour le piano. Douée, c’était le moins qu’on puisse dire. Elle avait commencé dès son plus jeune âge, et ses professeurs clamaient son talent. Et puis, à l’école, elle était aimée. Oui, aimée, appréciée, populaire. C’était la famille parfaite, du moins aux yeux de Cassie. C’était en regardant cette pierre qu’elle se rendait compte qu’il n’y aurait plus de vacances familiale en Floride, de voyage au Japon ou de week-end à la montagne. Elle se rendait compte que les repas familiaux où tout le monde riaient avaient un de ces gout amer. Et puis, dans ces pensées, elle s’arrêta de pleurer. Chose qui était plutôt rare ces derniers temps. Elle allait essayer d’être forte, pour lui, pour son père. Et elle savait que son grand frère serait là pour l’aider.



« C’est quoi que t’as au dessus des yeux ? » Un bleu, c’était un bleu que le fond de teint n’avait pas réussi à dissimuler. Elle afficha un sourire sur ses lèvres et expliqua qu’elle avait chahuté un peu trop fort avec son frère. Mensonge. C’était un véritable  tissu de mensonge. Son frère ne lui avait rien fait, d’ailleurs, ils n’avaient pas chahuté. C’était son beau-père, encore. Ce monstre infâme qu’elle détestait tant. Sois belle et tais-toi, voilà ce qu’il lui disait toujours. Des ordres, c’étaient tout ce qu’il lui donnait. Il voulait qu’elle soit parfaite, charmante, belle, polie, serviable, c’est tout. Une fille bonne à mariée. Et ça, il lui montrait tout les jours en la punissant si elle ne faisait pas tout ce qu’il disait. Des bleus, elle en avait déjà eu plusieurs. Mais il est vrai que cette fois, c’était l’apothéose. De toute façon, elle n’avait rien à dire. Si elle osait avouer que c’était le beau-père qui la frappait, son frère irait en prison à sa place. Les flics auraient plus de facilité à croire un riche homme respectable qu’un dealeur. Sa mère l’avait rencontré lors d’une de ces soirées riches. Il n’avait pas mis longtemps avant de s’installer avec sa fille. Une petite peste qui se prenait pour une princesse, certainement jalouse de la beauté de Cassie. Bref. Quelques mois plus tard, le cauchemar avait commencé. Elle s’était faite enfermée dans un placard pendant des heures pour avoir osé lui répondre. C’était son frère qui était venu la chercher. Oui, son frère. Il était toujours là pour la protéger. C’est d’ailleurs grâce à lui qu’elle n’avait pas craqué. Il lui avait appris à être forte, à ne pas se laisser abattre. Il lui avait même appris à se défendre si les choses tournaient trop mal. Bref, elle lui devait tout, mais avait peur qu’un jour, il le paye au prix fort. Elle savait que cette histoire était bientôt terminée, elle le savait. La fin de l’année était proche, et même si elle était déchirée par le fait qu’elle allait devoir quitter ses amis et son frère, elle était heureuse d’allait faire ses études loin d’ici.

« Où il est, dis moi où il est ! » Le flic hurlait, renversant son café au passage. Il tapa des points sur son bureau. Trois heures. Cela faisait maintenant trois heures que Cassiopea était au commissariat. Et depuis trois heures, elle ne disait rien. Elle avait été convoquée pour les coups qu’elle recevait avant de partir faire ces études. Oui, quelqu’un s’était plaint. Et ce quelqu’un, c’était son beau-père. Quand le flic lui avait expliqué, elle n’avait pas voulu le croire. Il avait mis ses menaces à exécution. Il avait accusé son frère, son grand-frère qui avait été toujours là pour elle. A quoi bon lutter, son frère n’avait aucune chance face au juge. Même sa mère soutiendrait son mari. Alors elle laissait le flic crier pour qu’elle dise quelque chose. Mais elle ne dirait rien. De toute façon, elle ignorait elle-même où était son frère. Il était parti, sachant très bien que son beau-père s’apprêtait à le dénoncer.


Ce souvenir refit surface alors qu’elle le regardait. Des excuses, il lui avait fait des excuses pour tous ces interrogatoires. Il l’avait fait devant un bon verre, dans un petit café de la ville, en jurant de ne pas évoquer le sujet. Puis, ils s’étaient revus une, deux, puis trois fois. Bon dieu ce qu’ils riaient, souriaient et s’entendaient bien lorsqu’il ne parlait pas de l’enquête. Et puis, il y avait autre chose. Oui, autre chose. Une petite flamme qui brûlait au fond d’elle lorsqu’elle le regardait. Et puis son regard. Oui, son regard à lui, émerveillé lorsqu’il la regardait. Elle avait fini par lui avouer. Oui, tout lui dire, alors qu’ils étaient sur le point de s’embrasser. Mais elle lui avait fait jurer de ne rien dire à personne. Les relations entre Cassie et sa mère étaient déjà tellement  compliquées qu’elle ne voulait pas ajouter de l’huile sur le feu. Mais c’était sa relation avec lui qu’elle envenimait. Oui, parce qu’il était flic, et qu’il ne pouvait pas cacher la vérité éternellement. Le pauvre, elle le comprenait. Tout ce dont ils avaient envie, c’était de se mettre ensemble. Ils s’aimaient, et même un aveugle le verrait. Mais il fallait juste qu’ils trouvent la force de d’officialiser leur relation et pour ça, il fallait qu’ils mettent cette enquête de côté.